Découvrez Retro-Comics : Un interview de Scoops O’Malley.
Scoops O’Malley : Bonjour à tous, amateurs d’horreur, de paranormal et de science-fiction vintage! Aujourd’hui, nous avons un invité très spécial. Il ressuscite des trésors oubliés de la bande dessinée et les ramène à leur gloire d’antan.
Mesdames et messieurs, donnez un accueil chaleureux au talentueux créateur de Retro-Comics! Ensemble, nous allons plonger dans le processus fascinant de la restauration de bandes dessinées et découvrir les secrets derrière cette incroyable entreprise. Préparez-vous pour un voyage dans le temps avec des révélations exclusives et des anecdotes passionnantes. Allons-y!
Bonjour Vincent, qu’est-ce qui vous a inspiré à démarrer Retro-Comics?
Vincent : Depuis la pandémie de Covid-19, j’avais envie d’un peu de changement. Mes recherches ont été infructueuses pendant longtemps, mais un jour, en m’obstinant avec une IA sur un projet que je voulais faire (oui, je vous le confirme: c’est possible de s’obstiner avec une IA), elle m’a donné quelques adresses de sites web avec des comic books américains libres de droits. J’ai trouvé l’idée amusante et le lendemain, j’ai ouvert Gimp (que je ne connaissais pratiquement pas il y a un mois à peine) et j’ai commencé à restaurer une couverture de Fantastic #10 datant de 1954. Je trouvais l’idée bonne, amusante et rafraîchissante. Plus j’avançais dans mon travail, plus j’aimais cela. Sauf que j’avais toujours des doutes. J’ai donc fait de plus amples recherches sur le net au sujet des droits d’auteur, parlé avec une amie et vu un documentaire à la télé qui m’a donné des informations cruciales et je me suis mis au travail la pédale au plancher.
Comment choisis-tu les bandes dessinées à restaurer?
Vincent : Eh bien, je vais sur des sites qui proposent des bandes dessinées libres de droits d’auteur. Je vérifie les informations sur le site pour m’assurer qu’il n’y a pas de pièges concernant les droits d’auteur. C’est tellement complexe. Une fois que j’ai trouvé des séries de bandes dessinées intéressantes et sans problème, je vérifie une dernière fois les droits d’auteur. Ensuite, je trie celles qui peuvent être restaurées, si elles ont été numérisées avec une qualité suffisante. Ensuite, je me mets au travail.
Quelle est la partie la plus difficile du processus de restauration?
Vincent : Parfois, les originaux en papier, qui datent de plus de 70-80 ans, sont très endommagés et il manque des parties des pages. Je dois alors redessiner les parties manquantes, et ce n’est pas facile de le faire à l’ordinateur avec une souris.
As-tu une époque ou un genre de bande dessinée préféré?
Vincent : J’aime travailler avec les comics de l’âge d’or des comics américains ou même avant, c’est-à-dire avant 1955. J’aime aussi les histoires courtes, car elles me permettent de proposer plus rapidement des histoires différentes sans devoir passer des années à travailler sur une seule histoire. Car le travail que je fais, seul, est très long. Je fais le travail d’un dessinateur, d’un encreur et bien plus encore. Je n’utilise pas d’IA pour m’aider avec les dessins, seulement pour la traduction des textes car j’offre les bandes dessinées en français et en anglais. J’utilise un peu plus l’IA pour les autres dessins, par exemple sur mes blogs. Encore là, il y a aussi un travail de correction à faire.
Quelle a été la réaction des fans de bandes dessinées jusqu’à présent?
Vincent : Pour l’instant, Retro-Comics est tellement jeune qu’il y a peu de fans, mais je crois que cela changera grâce à mon style novateur mélangeant vintage et technologie d’aujourd’hui.
Que peuvent attendre les abonnés dans les prochains mois?
Vincent : En plus des publications hebdomadaires, je compte publier les pages complètes des comics restaurés et aussi en format .pdf pour les histoires complètes. Et je vous réserve quelques surprises.
Où vois-tu Retro-Comics dans le futur?
Vincent : Pourquoi pas publier des recueils de comics restaurés? Seul l’avenir nous le dira!